LA STRUCTURE SOCIALE PATRIARCALE ET LES VIOLENCES CONJUGALES EN AFRIQUE DANS VIE DE FEMME VIE DE SANG D’AZARATOU BABONI

Babatunde Olawumi Ayodele Emmanuel Alayande College of Education, Oyo
prisca2030@gmail.com

RESUME

La structure sociale patriarcale a été souvent considérée comme l’une des causes primaires des violences contre les femmes et les jeunes filles. La société africaine par son système de valeurs et de normes assigne des rôles souvent complémentaires plutôt que conflictuels pour l’homme et pour la femme, mais malgré des années de lutte féministe, il existe encore aujourd’hui des traces de la perpétuation des pratiques traditionnelles africaines avilissantes envers la femme surtout dans les relations intimes ou dans le mariage, et qui sont parfois considérées comme des violences domestiques. Ce travail examine spécifiquement le concept de la violence conjugale sous un angle sociologique. L'inégalité entre les sexes est le résultat de la discrimination persistante fondée sur le sexe et elle se manifeste différemment selon la race, la culture, la politique, le pays et la situation économique. Cette inégalité de genre est considérée comme un facteur qui influe sur la violence surtout contre les femmes.et les filles et influe aussi profondément sur la qualité de vie de la femme, épouse, mère et fille à la fois. La violence conjugale peut être sexuelle, physique, économique, psychologique, verbale ou émotionnelle selon le cas exercées souvent par l’homme au sein de la de la famille et peuvent se produire simultanément, elles ne sont pas exclusives l’un de l’autre. Le roman Vie de femme, vie de sang Azaratou Baboni est une histoire de la lutte sociale pour l’émancipation des femmes africaines qui est vue dans une vision essentiellement africaine.

MOTS CLES Violence, patriarcat, conjugale, émancipation, genre, mariage, pouvoir masculin .

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